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Combien de fois mon bébé a-t-il été secoué ?

 

 

Cette question est difficile, car une fois que le bébé a été diagnostiqué comme bébé secoué par les premiers médecins, c’est la question qui hante le parent ou les parents protecteurs. 

Or, si la science permet de diagnostiquer un bébé secoué de manière certaine ou très probable, et de savoir s’il y a eu un ou deux secouements au moins, on sait et ce sont les études récentes qui le montrent qu’un bébé est secoué en moyenne dix fois. Dix fois, c’est le nombre moyen de secouements chez un bébé lorsqu’il ne décède pas au premier secouement.

Ce sont donc, en pratique, les changements de comportement visibles chez le bébé qui peuvent alerter, car les lésions du cerveau et le sang qui peut s’accumuler autour ne sont visibles qu’à l’imagerie.

C’est cependant très difficile pour des parents de réaliser qu’ils n’ont rien vu, ou que, s’ils ont perçu une différence, celle-ci n’a pas été diagnostiquée à temps que ce soit à la PMI, chez le médecin traitant, et parfois même aux urgences, où les bébés sont parfois renvoyés alors même que les symptômes décrits sont des vomissements en jet, une somnolence anormale ou encore un bébé qui ne mange plus correctement.

Et en réalité, au-delà de la question de la responsabilité des professionnels qui se pose notamment lorsqu’il y a une erreur de diagnostic, il faut comprendre qu’un bébé dont l’environnement est maltraitant est un bébé en danger. D’où le risque de multiplicité des secouements : il est essentiel de diagnostiquer les bébés secoués à temps.

Bien sûr, il faut améliorer la formation et la prise en charge des bébés et de l’ensemble des professionnels, au-delà des maladies classiques auxquelles on pense comme la gastro-entérite ou l’intolérance au lait, car le réflexe de penser à la maltraitance doit devenir un véritable réflexe de diagnostic chez les médecins. Et ce n’est certainement pas l’adulte qui a secoué l’enfant qui va dire ce qu’il a fait.

Il faut donc changer de paradigme : ce n’est pas inné chez les professionnels de santé, qui ont plutôt l’habitude de diagnostiquer des maladies que des maltraitances. Mais il en va de la survie et de l’avenir des bébés, qui sont et restent en danger tant qu’ils n’ont pas été diagnostiqués comme étant des bébés secoués.Il vaut mieux prévenir que guérir.

Je vous remercie.

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