« Il est urgent que le législateur reconnaisse le contrôle coercitif pour ce qu’il est : un crime contre la liberté des victimes » (Le Monde, Tribune collective)
Une tribune essentielle vient de paraître dans Le Monde, appelant à la reconnaissance pénale du contrôle coercitif, mécanisme central des violences intrafamiliales, et réclamant sa pénalisation en tant que crime contre la liberté.
Maître Pannagas est fière de faire partie des signataires de cette tribune parue dans Le Monde, en tant qu’avocate spécialiste dans les droits d'indemnisation des victimes, engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Cette prise de position publique intervient à un moment particulièrement significatif : une journée où 150 professionnels en formation continue ont été sensibilisés à cette notion incontournable dans la compréhension des mécanismes de la violence intrafamiliale.
Le contrôle coercitif, tel que défini par les psychosociologues dans le contexte des violences conjugales, entraîne de fait une mise en danger directe des enfants. Il est indispensable d’en faire une infraction autonome, reconnue et poursuivie comme telle. C’est précisément ce que propose la proposition de loi relative à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, qui sera examinée le 3 avril au Sénat. Ce texte vise à renforcer la lutte contre les violences intrafamiliales, les féminicides, les infanticides et les suicides forcés, en dotant les magistrats et forces de l’ordre d’un outil juridique à la hauteur des enjeux.
« Le contrôle coercitif : une cage invisible qui emprisonne disproportionnellement les femmes, singulièrement les mères, indissociablement les enfants. »
— Dr Andreea G.